Bad, tome 3 : Amour coupable de Jay Crownover
Elle est la seule femme qu’il ne devait pas aimer.
Ahhh voilà l’épilogue… J’étais tellement intriguée de découvrir Titus !!! Merci à Mélanie et aux éditions Harlequin pour l’envoi de ce service de presse. Alors découvrons si le beau flic est réellement blanc comme neige… Et si nous aurons des réponses quant à l’identité des fauteurs de trouble à The Point 😉
Un jour à The Point…
Certains hommes veulent voir le monde brûler. Titus, lui, voulait éteindre l’incendie de l’intérieur et sans l’aide de personne. C’était le seule à qui je pouvais confier les infos auxquelles je me raccrochais.
Titus King, grand frère du terrifiant Shane Baxter et flic exemplaire de The Point, rencontre pour la deuxième fois la troublante Reeve Black. Après s’être livrée aux autorités suite à l’enlèvement de Dovie (Bad 1), la belle brune a été placée en résidence surveillée, sous protection des fédéraux. Mais un jour, elle revient à The Point avec la ferme intention de révéler ce qu’elle sait sur les nouveaux agitateurs qui terrorisent la ville (Bad 2) et de conquérir le beau et le non corruptible Inspecteur. Titus de son côté doit gérer, en plus de la ville qui est à feu et à sang, ses émotions et sentiments qu’il canalise depuis si longtemps. Arrivera t-il a rester professionnel et loin de la belle ? Dans quels tourments The Point va t-il emmener nos deux héros ? Une chose est sûre, vous retrouverez au milieu de l’enfer, la tôle froissée, du sang, de la sueur, d’argent, de manigances, de sexe… Tout y est… Bienvenues à The Point !
Le bleu de ses prunelles avais repris cette teinte plus pâle, plus lumineuse. Il était en fusion, à l’intérieur. Bon sang, j’aurais donné les derniers lambeaux de mon âme pour brûler avec lui !
Les personnages…
Reeve dont avait légèrement abordé le personnage lors de la lecture du tome 1, revient ici en force. Au cours de la lecture des épisodes précédents, nous l’avons vue du point de vue du camp adverse. Elle est la traite, la croqueuse d’hommes, la lâche… J’adore lorsque les auteurs jouent à ce jeu là, transformer des personnages détestés, en héros admirés. Ce n’est pas simple. Et pourtant le pari est gagné ici ! Nous n’entrons pas seulement dans le passé de Reeve, nous nous en imprégnons. Cela fait plaisir à voir qu’un personnage féminin peut être noir et avoir des défauts. Ici la femme prend une autre dimension. Elle n’est ni frêle ni fragile. On n’a pas besoin de la protéger. Non c’est elle qui se bat, qui prend les mauvaises décisions. Pas de discours à l’eau de rose ! Un personnage hors du commun que l’on adore !
-Tu es trop belle, dit-il d’une voix rauque. J’aime encore plus te toucher que te regarder. Tu le sais, ça ?
Titus King. Voilà tout est résumé là 🙂 Ce personnage est largement abordé dans les précédents opus. Il est droit, juste, réfléchis. Et pourtant… Il cache lui aussi des secrets tout aussi détestables que les autres. La seule différence, c’est qu’il n’a pas laissé la ville faire de lui un gangster. Il ne voulait pas le devenir. Titus est le stéréotype même du gars qui se pose pour réfléchir avant de prendre des décisions. Il n’agit que très rarement à l’instinct. Il ne se laisse pas dicter sa conduite par ses émotions. Il terre en lui son monstre, son animal… mais lorsqu’il desserre un peu les chaînes… C’est une explosion de sensations. En lisant sa description, Titus n’est pas forcément le mec ultra sexy que l’on aimerait avoir dans son lit… Et pourtant, on se nourrit des ces imperfections. Et c’est un réel plaisir !
Cette femme serait ma fin. Ma corruption. Mon vice. Mon addiction. Mon poison. Et pourtant, j’allais m’abîmer en elle sans hésiter, tout en sachant que le retour sur terre serait rude pour nous deux.
J’ai eu grand plaisir de retrouver la plume si parfaite de Jay. Tout dans l’histoire est crédible. Je n’ai pas eu l’impression de lire un roman Harlequin à l’eau de rose. Bad est une histoire certes d’amour, mais aussi noire et cruelle. Elle n’a pas peur de faire des personnages principaux, des personnes aux moeurs morales limites. Oui on tombe en adoration devant ces véritables bad boys, pas par leurs gentilles paroles pleines de douceur non mais par leurs actes vrais.
-Toi aussi, tu rends tout meilleur, et il n’y a pas de « assez bien » qui tienne parce que ça avec toi, je ne connais rien de mieux, répondit-il.
Si je devais résumer la série, je dirai que Jay a osé le pari risqué de mettre en avant un monde qui n’est ni fait de coeur ni de paillettes, où les milliardaires le sont mais avec de l’argent sales, où les jolis garçons se balladent avec des balafres et des Glock à la ceinture. C’est un pari risqué mais ô combien réussi ! Bravo et mille mercis de nous avoir transportées dans un tourbillon d’émotions.