Alia, les voleurs de l’ombre : Tome 2 de Sophie Auger
Quand l’amour fait souffrir…
Tout d’abord un grand merci à Nisha Editions et plus particulièrement à Marie pour ce SP et de m’avoir permise de découvrir en avant première la suite des aventures de Vadim et Alia…
Reprenons un peu l’histoire…
Perdre… Abandonner… Oublier… Partager… Replonger… Couler… Voler… Douter… Disparaître… Sombrer…
Dans le tome précédent, nous faisions la connaissance de Vadim et de sa vie dissolue. Nous étions entrés dans sa tête et ses pensées. D’origine Russe, vivant en Suisse, il parcourt le monde avec son meilleur ami et frère de coeur, Dimitri, afin de retrouver des oeuvres d’art volés lors de la deuxième guerre mondiale à sa famille. Lors de ses rares moments de repos, il retourne à St Petersbourg pour rendre visite àà ses proches. Le destin va se mêler de son séjour et lui fera rencontrer et surtout tomber amoureux de la belle et douce Alia. Ensemble ils vont vivre un été merveilleux et les sentiments que Vadim ne pensait pas pouvoir éprouver, voient le jour. Malheureusement pour eux, Il doit vite reprendre ses activités. Vont s’en suivre des semaines de séparation, petit à petit les nouvelles d’Alain vont se faire de plus en plus rares laissant un Vadim malheureux. Il va alors retourner dans ce petit appart de St Petersbourg où tout à commencé afin de savoir pourquoi la femme qu’il aime a pris ses distances. Ce qu’il va découvrir va le laisser anéanti…
Mon coeur est broyé… la première digue cède.
L’image d’Alia comme un flash… Explosion de ma seconde couche de protection.
Le souvenir de sa douceur… Mon armure est en miette.
Dans le deuxième volet, nous retrouvons Vadim après ce voyage plus que douloureux à St Petersbourg. Les jours et les semaines qui vont venir seront synonymes pour lui de douleur, de deuil et de colère. Très vite les vieilles et mauvaises habitudes vont refaire surface. Il va reprendre là où il l’avait laissée, sa vie de débauche. L’image d’Alia sera à jamais ternie par le dernier souvenir qu’il aura d’elle. Mais un évènement et une personne de son entourage pourrait bien faire changer la donne. Découvrez ce qui va lui arriver…
Vadim passe, au début du tome 2, par des phases semblables à celle du deuil. Je comprends sa douleur et sa colère. Mais je le trouve aussi un peu gonflé voire immature car après tout c’est bien lui qui use et abuse des escort non ? Alors sous prétexte qu’Alia en fait sont métier afin de subvenir aux besoins de sa famille, elle en devient moins désirable ? Non, mais c’est ce que l’auteure veut nous faire croire au début du deuxième opus. Car lorsque l’on creuse un peu plus, on se rend compte que cela l’a blessé de se faire rejeter. Comme il le dit si bien lui même, il est capable de lui pardonner cette passade mais pas d’avoir été mis à l’écart, qu’elle n’ai pas eu besoin de lui. J’ai aimé son côté torturé et misérable. Et oui, même les hommes peuvent avoir des chagrins d’amour…
Ici, au milieu des voitures arrêtées, des gyrophares, des douaniers armés, je lui crie ce ue je retiens depuis trop longtemps.
-Ya Lyublyu tebya, Alia.
Je t’aime, Alia.
Alia est pratiquement inexistante dans ce second tome…En fait, à l’instar du précédent opus… Etonnant alors que le livre porte son nom… 🙂 En revanche, Sophie met l’accent sur la relation avec Dimitri, qui lui est pour le coup, plus présent.
Le rythme de ce livre est rapide…Les semaines, les mois, les années défilent…On a l’impression de voir un film en accéléré ou d’avoir pris certaines substances illicites en même temps que Vadim… 🙂 Mais bon cela ne m’a pas dérangé, au contraire…J’ai fini le livre pratiquement essoufflée entre le rythme d’écriture, les rebondissements… quand tout à coup l’histoire ralentie…et la douceur revient… 🙂
On ne connait jamais vraiment les gens. Même ceux avec qui on vit.
Même ceux qu’on aime.
Je recommande fortement cette lecture qui m’a permis de voyager et de me plonger dans le monde des voleurs de l’ombre. A vos liseuses…